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Pei Hua & Chen Bo: Salutations de la Fondation Chinoise Soong Ching Ling

Mrs. Pei Hua & Mr. Chen Bo

Salutations et présentation de la Fondation Chinoise Soong Ching Ling


Mme Pei Hua est la directrice de la Fondation Soong Ching Ling [1] de Beijing, Chine. Voici la vidéo et la transcription de son intervention lors de la conférence internationale de l’Institut Schiller du 18 et 19 octobre 2014 en Allemagne.


Un pont de l’amitié

Mesdames et Messieurs,

Bonjour à tous,

Je voudrais commencer par remercier Mme Helga Zepp-LaRouche pour avoir invité la fondation chinoise Soong Ching Ling à la conférence du 30e anniversaire de l’Institut Schiller.

Je suis profondément honorée d’avoir la chance d’entendre toutes ces idées inestimables et de pouvoir dialoguer et échanger avec vous au sein de cette conférence instructive.

Comme le disait Confucius, « à trente ans, mes convictions sont affirmées ». Pour un individu ou une organisation, trente ans est un âge d’une grande importance. Au nom de la fondation Soong Ching Ling, et avec mon collègue Chen Bo avec lequel je suis venue de Pékin, nous aimerions exprimer nos sincères félicitations à l’Institut Schiller pour son engagement ininterrompu afin de maintenir et de développer le droit qu’a l’humanité au progrès et au développement.

Nous sommes ici pour apprendre des différents participants, experts et universitaires de différents pays et organisations non gouvernementale invités par l’institut Schiller.

Madame Helga Zepp-LaRouche et les participants ont une vision commune sur « la nouvelle Route de la soie et le programme lunaire chinois », la paix mondiale, et se battent ensemble pour établir un nouveau paradigme de civilisation.

Les discussions nous ont été bénéfiques non seulement pour leurs idées stimulantes mais aussi parce qu’elles nous inspirent de nouvelles perspectives. Nous allons en effet nous pencher plus profondément sur les valeurs culturelles et historiques de l’ancienne Route de la soie, qui avait pour origine la Chine et s’étendait à travers le monde.

Mais aussi sur la proposition faite par le président Xi Jinping d’« une ceinture, une route » (la double politique lancée en 2013 intitulée « la Route de la soie continentale » et « la route de la soie maritime du 21e siècle »), sa signification pour le développement intérieur de la Chine et celui du Monde, et la contribution de ce projet afin d’établir la paix et assurer le bien-être de la civilisation.

Nous sommes aussi ici pour développer la compréhension mutuelle au regard de ce grand projet. Comme le disent les anciens dictons chinois « La destinée nous fait nous rencontrer malgré la distance qui nous sépare ».

A la fin du mois d’août dernier, la fondation Soong Ching Ling a invité Helga Zepp-Larouche à participer à une conférence culturelle intitulée « une ceinture, une route » à l’université de Lanzhou dans la province du Gansu.

Nous en avons profité pour lui faire visiter la grande muraille de Jiayuguan ainsi que de la grotte de Mo Gao à Dunhuang le long de l’ancienne route de la soie. En septembre, elle est passée par Pékin, où elle a pu visiter l’ancienne résidence de Madame Soong Chin Ling et discuter à bâtons rompus avec différents dirigeants de notre fondation sur les possibilités de coopérations sur le projet « une ceinture, une route ».

A l’occasion de la célébration du 30e anniversaire de l’Institut Schiller, et pour faire écho à la promotion de la brillante perle culturelle qu’est la musique classique allemande, la Fondation Soong Ching Ling voudrait offrir un modèle réduit d’un ancien carillon chinois.

C’est un instrument de percussion de l’ethnie Han, qui vient de la dynastie Zhou de l’Ouest (1046-771 av. J.-C.), et s’est répandue à la dynastie Zhou de l’est (de 770 à 221 av. J.-C.) incluant la période des printemps et automnes (période pendent laquelle vivait Confucius) puis à celle des royaumes combattants, des Qin (221-206 av. J.-C.) et des Han (206 av. J.-C. – 220 ap. J.-C.).

La Chine fut l’un des premiers pays à produire et à utiliser des carillons, qui démontre la grande connaissance du travail du bronze dans la période de la Chine ancienne.

Dans la seconde partie des écrits rapportant le dialogue entre Mencius et son disciple Wanzhang on peut lire : « La conception confucéenne est comme un véritable concert. Un véritable concert commence quand les grandes cloches sonnent, et finit avec les pierres sonnantes. »

Les grandes cloches se réfèrent au carillon. Nous espérons que pour ces 30 prochaines années, l’Institut Schiller aura de plus en plus de succès, à l’image d’un« véritable concert », en promouvant la musique ancienne et la tradition culturelle, de nouvelles coopérations parmi les pays et les régions le long de la route de la soie qui faciliteront les progrès technologiques et scientifiques. J’espère que nos deux organisations travailleront ensemble à améliorer les échanges entre les civilisations chinoises et allemandes et entre les civilisations traditionnelles de l’est et de l’ouest, en y incluant la musique classique.

Madame Helga Zepp-LaRouche et son mari Lyndon Larouche, ensemble avec l’Institut Schiller qu’ils ont fondé, se sont engagé depuis longtemps pour restructurer la politique économique mondiale. Ils attachent une grande importance au rôle clef de l’Asie et de la Chine, en particulier. Madame LaRouche a soutenu la politique de Nouvelle route de la soie proposée par la Chine, qui vise à améliorer la coopération « gagnant-gagnant » entre les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.

Cette Nouvelle route de la soie présente une nouvelle perspective reprenant sa conception antique, en facilitant les flux d’idées et de biens, de culture et de science, tout en invitant tous les pays du Monde à y participer.

Merci beaucoup.


[1] La Fondation Soong Ching Ling, la troisième plus importante société de bienfaisance de Chine, a été fondée en 1992. Mme Soong Ching Ling (1893 – 1981), qu’on compare parfois à Eléanor Roosevelt, fut l’épouse du père de la Chine moderne, Sun Yat-sen, et héritière de sa mission politique. Elle fut membre du Kuomintang, puis à partir de 1948 de son comité révolutionnaire, qui deviendra un parti mineur de Chine populaire. Seule membre de la famille Soong à rester en Chine après cette date, elle s’efforça d’y faire appliquer les idées de son mari, occupa un certain nombre de fonctions officielles – en majorité honorifiques – et se consacra à l’enfance, à la cause des femmes et au progrès social. À la veille de sa mort, elle fut inscrite d’office au parti communiste et nommée présidente honoraire de la République.

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